Questions et commentaires sont les bienvenus, ici, sur Facebook.
P.S. Dans ce Live du 31 août 2021, je raconte comment, comme Entrepreneur en Service, c’est de ta responsabilité de te diriger de façon aussi responsable que possible lorsque tu ressens de la colère lorsque les rôles sont inversés (et que tu es le consommateur). Of course, ce partage est teinté de ma double-expérience à mon restaurant libanais préféré.
- Dans un premier temps, j’ai vécu un déclenchement une fois rendu chez nous, quand j’ai l’impression que le patron m’a chargé « trop » pour le poulet en extra; qui plus est, alors qu’il me garantissait « à l’oral » me donner une quantité supérieure à celle facturée. Ce dont je me réjouis, à postériori, c’est de n’avoir ni laissé de mauvais avis, ni décidé de ne plus y retourner, alors que la colère m’habitait.
- Dans un second temps, juste avant de faire le Live, je suis retourné commander au restaurant, et je suis revenu – avec le patron – sur mon ressenti quant à la précédente visite (sans cacher que j’avais accueilli mon inconfort et que je revenais sans amertume).
C’est de cette dualité que je parle, ainsi que du dénouement de la saga.
P.P.S. Je ressens plein de gratitude pour les partages inspirés par ce Live.
Tout d’abord, le retour d’expérience de Éric sur Facebook :
Merci Adrien pour ce partage! Ça m’a rappelé qu’il y a une dizaine d’années, j’avais laissé un avis négatif à une école de conduite. Ma femme y suivait des cours et ils avaient facturé des frais additionnels qui n’étaient pas prévus au contrat.
Ne réussissant pas à m’entendre avec le proprio, je retourne chez moi et j’écris un avis négatif sur le coup de la colère. Il n’y avait pas d’insultes, que des faits. Une semaine plus tard, le proprio m’appelle et me demande gentiment de retirer mon avis. Devant mon refus, il se met à PLEURER comme un enfant au téléphone et me dit « tu ne peux t’imaginer comment cela pourrait faire mal à mon entreprise! »
Je lui réponds : « Admettez vos torts, réparez votre erreur et je retire mon commentaire. » Mais voilà qu’il ne veut pas reconnaître ses torts, car selon lui il a raison. Et, moi aussi, je crois avoir raison. Je suis donc dans une situation où je ne sais trop quoi faire. Je lui propose de le rappeler dans une heure pour me donner le temps d’y réfléchir.
Je me mets alors à réfléchir à quelle était ma motivation première de laisser un tel avis qui, pour moi, était tout à fait justifié. Était-ce la colère? L’égo? La soif de vengeance? En creusant un peu dans mes émotions, je découvre que je le faisais surtout par soif de justice, pour ne pas que d’autres se fassent rouler comme moi.
Je le rappelle donc un peu plus tard, en lui disant que j’allais retirer mon commentaire même s’il ne reconnaît pas ses torts, mais en lui faisant promettre de réviser sa politique ou du moins qu’elle soit plus claire pour le bénéfice des prochains clients. Car si d’autres clients venaient qu’à se sentir floués, il risquent de ne pas se montrer aussi coopératifs que moi. On s’est alors entendus là-dessus et nous nous sommes laissés en bons termes au téléphone. Je crois que tous les deux avons grandi ce jour là!
Comme je le répondais à Eric sur FB, son partage me touche. Il y a toute une « maturité émotionnelle » qui m’inspire dans l’histoire, autant dans comment il s’est dirigé à l’époque que dans comment il raconte l’histoire aujourd’hui. Ça nourrit tellement l’humain en moi, l’humain qui aspire à vivre (et à voir) plus de lien, plus de co-création.
Ensuite, il y a la conversation initiée par Anne-Françoise :
En tant que commerçante, j’aime tellement mieux savoir l’avis des gens. Comme ça, si je le juge nécessaire, je peux rectifier le tir.
P.P.P.S. Je raconte la Puissance de la Colère dans le Live du 29 mai 2022.